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Lecture du chapitre 8 | |
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Nom de l'œuvre : PuZzle | Nom du chapitre : Chapitre 1 : La dernière pièce |
Écrit par kamui shiro | Chapitre publié le : 8/4/2009 à 19:12 |
Œuvre lue 12768 fois | Dernière édition le : 8/4/2009 à 19:14 |
Le soleil était chaud, les rayons m´empêchaient d´ouvrir les yeux. La lumière était très forte ce matin - là . Le ciel devait être bien dégagé. Quelle heure était â€" il ? S´il faisait si lumineux dehors, c´est que c´était vers treize â€" heure. Mon ventre me tiraillait. Je n´avais pas mangé depuis hier à midi. J´avais très envie de me lever, mais mes membres étaient sans force. J´essayais de comprendre pourquoi j´avais tant de mal à bouger. J´avais de la difficulté à réfléchir. Je ne me souvenais même plus de ce que j´avais fait hier. Je ressentais quelque chose d´étrange, d´un peu inexplicable. Impossible de me souvenir de ce que j´avais fait le jour précédent. « Pas grave » pensais-je, « ça peut arriver. ». Soudain, une voix robotisée, comme on en entend parfois à la radio, me sortit brusquement de ma léthargie. Des mots secs et saccadés me parvinrent aux oreilles : « L´état physique et mental sont bons. La température est de trente-sept degrés. Le niveau d´eau est bon. La révision des appareils est terminée. » J´ouvris brusquement les yeux et les refermai aussitôt. La lumière de l´extérieur était trop forte. Je ne pouvais pas discerner le moindre objet. La sensation était si désagréable que je n´avais plus envie d´ouvrir mes yeux. Je voulais me rendormir. Cependant, ce message que j´avais entendu m´intriguait. Il n´avait rien de commun. Il était vraiment étrange. La voix se fit entendre à nouveau. « La lumière est trop forte. Veuillez baisser l´intensité. Le risque est une irritation de la rétine. » Je senti alors que derrière mes paupières, la lueur rouge et jaune commençait à faiblir. Ce deuxième message fit naître un autre doute en moi. Cette lumière était-elle vraiment celle du soleil ? Je n´en étais plus aussi certaine. Si ce n´était pas le cas, d'où provenait-elle? Et où me trouvais-je ? Je tentai une nouvelle fois d´ouvrir les yeux. Etrangement, la lumière ne me gênait plus, mais je ne distinguais rien, vraiment rien. Avant, je n´avais vu qu´une forte lumière, et maintenant j´avais l´impression de voir un écran vert. De temps à autre, mon regard était attiré par une petite bulle montant le long de l´écran. J´avais la tête pleine d´interrogations. « Que ce passait-il ? Rêvais-je ? » Encore une fois, j´entendis une étrange voix. Cependant, celle â€" ci me paraissait plus « humaine ». Elle n´était pas seule. Il y avait deux voix. - Regarde, ses yeux, ils se sont ouverts. Tu crois qu´elle est réveillée ? - Elle les a peut-être ouvert inconsciemment. - Tu crois ? J´ai l´impression qu´elle nous regarde. Hélas, je ne voyais rien. Absolument rien. Mes yeux grand ouverts, je percevais, au mieux, des ombres. Parfois, je surprenais deux silhouettes animées. Je me disais que c´était peut-être une illusion. Ce qui m'importait surtout, c'était de savoir ou je me trouvais. Soit je rêvais, soit il se passait quelque chose d´inhabituel. Ce qui me gênait le plus, c'était ce sentiment d'être d´être éveillée, d´être lucide. Une idée me traversa l'esprit, celle de me faire mal. Ainsi, je pourrais savoir si j´étais vraiment réveillée. Malheureusement, il me fut impossible de faire un quelconque mouvement. Quelque chose clochait : quand je voulais bouger mon bras, rien ne se passait. J´avais l´impression d´avoir envoyé une requête, sans réponse. Je tentai alors une deuxième fois, sans succès. Les voix recommencèrent à discuter. - Elle a bougé. Je pense qu´elle discerne les choses. L´ordinateur pourrait nous en dire plus sur son état psychologique. - Inutile. Réveillée ou pas, cela ne change rien. Le temps presse, nous devons mettre notre plan à exécution. - Envoie-lui une nouvelle dose de calmant. J´ai peur qu´elle se débatte. Si cela échoue, alors nous aurons vraiment tout perdu...Nous sommes si proche de la fin...c´est la dernière ! - Une nouvelle dose ? J´hésite, c´est quand même assez fort. Se serait dommage d´abîmer son système nerveux. L´ordinateur indique que son état est très stable et calme. Mais je crois qu´elle essaie de comprendre ce qu´il se passe. Ce serait tout de même ennuyeux qu´elle ait une réaction mauvaise suite à une crise de peur. - Dans son état, elle pourrait avoir une crise cardiaque, non ? - Je ne pense pas. - Tu crois qu´elle nous entend ? - Oui. - Tu me conseille d´aller lui parler ? - Fais comme tu le souhaites. Si je vois que son état devient instable, alors je l'endormirais. Cependant il faudra attendre qu´elle se réveille à nouveau. Fais en sorte de ne pas la choquer. Quelle étrange discussion ! Plus les minutes passaient, et plus je sentais qu'il y avait là quelque chose d'anormal. Je ne voyais rien, mais j´entendais parfaitement ce que ces gens disaient. Les sons me parvenaient un peu sourds. Une autre chose me paraissait étrange: malgré ma situation peu confortable, je n´avais pas peur, je me sentais calme, beaucoup trop calme. Cela pouvait être explicable si, comme je l'avais entendu, on m´avait donné des calmants. Mais où étais-je donc? Dans un hôpital ? Dans quel hôpital tiendrait-on un tel discours ? Les sensations que je ressentais me faisaient penser que je baignais dans un liquide. L'image d'un cobaye baignant dans un liquide stérilisé me vint à l'esprit. En étais-je un? Qu´allait-il m´arriver ? Je me posais cette question sans peur et réaction. Je me sentais incroyablement bien, et c´en était presque affreux. J´étais soumise et prête à accepter tout et n´importe quoi. Ma volonté s'en était allée. Il était impossible que je m´affole. Le mouvement d'une ombre me sortit de mes réflexions. Il me sembla qu'elle se plaça devant moi. Sa voix aussi venait d'en face. - Bonjour, jeune fille. Comment te sens - tu ? Je mis quelque secondes à réaliser que l'on s'adressait à moi. Je sursautai. La peur entra un court instant en moi. J'avais compris que c´était la réalité. Je ne savais pas si je voulais répondre. Il me sembla que j'avais bougé. - N-Ne t´inquiète pas. N´ait pas peur. Je vais t´expliquer ce qu´il t´arrive. Je pense que tu m´entend. Si tu m´entend, alors, n´ait pas peur. « N´ait pas peur ». Il l´avait dit deux fois. J´avais certes peur, mais cette peur était lointaine. La voix peu sincère de cet homme m'inquiétait, mais je ne sentais ni mon coeur battre plus vite, ni la sueur descendre de mon front. Visiblement il voulait que je n'aie pas peur. Pourquoi? C'était visiblement important pour lui. Mon envie de comprendre surmonta mon inquiétude. Je voulais lui poser des questions. Qui était-il ? Que voulait â€" il ? Je souhaitais qu´il m´en dise plus. - Est- ce que tu te demande où tu es ? En effet, depuis que j´étais réveillée, je ne me posais que cette question. « Ou étais-je ? ». Cette étrange vision qui s´offrait à mes yeux, cette sensation de ne plus rien ressentir, cette perte de mémoire, cet état qui n'était pas le miens...Je ne comprenais pas. Qu´avait-il pu m´arriver ? Pourquoi était-je ici ? Il m´était impossible de me souvenir, je ne pouvait pas...Je n'y arrivais pas... Pourtant, j´avais quand même l´impression d´être moi-même. Enfin, moi-même... Mes yeux s'écarquillèrent brusquement, et ma bouche s'ouvrit, laissant s'échapper des grosses bulles : « ...Moi-même ? Moi-même...c´est...qui ? » Cette question résonna si fort dans mon esprit que j´en eu mal. Mon corps commença à trembler. « Je...Non! » Je voulais de l'aide. « Aidez moi...! » « J'ai...J'ai...J'ai oublié!... » Alors que ma tête commençaient à me bruler, je perçu le cri masculin d'une des deux ombres: - John ! Reviens ici, vite, son état s´emballe, son esprit est tourmenté ! Je ne veux pas avoir à l´endormir à nouveau ! Je veux que tout se finisse aujourd´hui ! L´ombre devant moi disparut instantanément. J'avais peur. Je voulais pleurer. Qu´allait- il se passer ? Qu'allait-il m'arriver? L´homme ne m´avait rien dit. J´avais peur de ce qu´on allait me faire, j´avais peur de mourir, j´avais peur de ne plus savoir qui j´étais. Je voulais de l'aide, je voulais entendre une voix familière, mais la seule qui me parvint à mes oreilles endolories fut la voix informatisée, émettant des phrases inquiétantes et techniques. « Tout est en ordre. Les deux éléments sont placés dans leurs cages respectives. Le processus est mis en marche. Trois, deux, un... » « Zero. » Zéro, et une image. Un chiffre, et l'image d'un Noctali, fonçant sur moi. Le seul et unique mot que j'entendis avant de m'évanouir. La seule et unique image qui me reste de ce terrible instant. Cet instant ou mon corps fut déchiré de toute part, Cet instant où mes sens devinrent fous, Où tout était blanc, puis noir, puis des petites taches vertes qui se formaient devant mes yeux, puis la forme d'un verre brisé, et des cris de joie. |
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