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Lecture du chapitre 3 | |
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Nom de l'œuvre : Espoir d'un autre temps chap5 | Nom du chapitre : Un Togekiss à la rescousse ! |
Écrit par willilaurent | Chapitre publié le : 30/8/2013 à 08:49 |
Œuvre lue 5075 fois | Dernière édition le : 8/9/2013 à 11:20 |
- Mr.Razgam, cela faisait longtemps. - Je suis moi-même surpris de vous voir à bord de ce paquebot pour l’Antarctique, qu'est-ce que vous voulez cette fois ? - Je pourrais vous retourner la question. - Toujours aussi peu rompu aux manières de cette « époque-là  », mais si vous me présentiez plutôt votre petit ami ? Martin Weissman avait tiqué. Que savait cette personne ? - Je suis... - Son nom ne vous concerne en rien Laurent Razgam, et je vous conseille de ne pas outrepassez vos prérogatives, un accord est un accord, le menaça Cynthia. - Et je suis là pour m'en assurer, il ne faudrait pas que vous alliez récupérer une de vos précieuses antiquités sans que la CIA soit au courant. Oui, Martin reconnaissait maintenant le directeur du pôle recherche de la CIA pour avoir déjà collaboré avec lui il y a quelques années, il espérait que l'autre n'ait pas la même mémoire. Ses espoirs furent réduits à néant alors que le docteur Razgam regardait maintenant son visage avec circonspection avant d'afficher une moue incrédule. - Vous êtes ce bon vieux Weissman n'est-ce pas ? La voix triomphante de Laurent retentit tandis que Cynthia s'interposa brusquement entre les deux hommes qui se faisaient face. - Quelle douce vengeance, elle est un plat qui se mange froid comme on dit, alors Cynthia, on est d'accord, pas de coup foireux ! Tournant ses talons, il disparut rapidement dans l'ombre du navire. Martin n'en revenait pas. - Comment connais-tu ce type ? Pour la première fois que Cynthia l'avait retrouvé, il y a trois semaines, Red paraissait en colère. - Par pitié, ne me dîtes pas que « ceux » à qui tu avais fourni les fossiles, les os de pokemon - d'ailleurs je ne sais pour quelles raisons - c'était à la CIA, aux services spéciaux les plus paranoïaques du monde. Stop docteur. Elle venait d'appliquer un doigt sur sa bouche et le regard étrangement fatigué de Cynthia le calma instantanément. - J'ai des choses importantes à te révéler. - Tout de suite ? - On se retrouve dans ma cabine. Plus tard, confortablement installés dans un fauteuil moelleux, Martin lui en fit la remarque. - Que savent-ils sur toi ? - Ils savent que je suis un voyageur du temps ! Mise à par ça, il n'y a pas de quoi s'alarmer. Martin ne semblait pas être du même avis. - Si la CIA est au courant, alors ça signifie... - Oui, l'état américain l'est aussi et je n'ai pas pu empêcher que l'information soit diffusée parmi les grandes puissances. - Les grandes puissances ? Ça fait du monde. - Seulement ceux du G7. Mais si nous pouvions en venir à ce qui nous intéresse et oublier mes erreurs, ce serait agréable. - Je t'écoute. Cynthia passa la main dans ses cheveux, signe qu'elle se concentrait. - Il y a fort longtemps, Jirachi exauça un vœux que tu avais formulé. - J'ai fais un vœux moi ! - Pas celui d'être le maître du monde, Jirachi ne l'aurait pas exaucé, non en reconnaissance d'un travail que tu avais accompli pour Manaphy, Darkraï libéra le génie des vœux de son sommeil millénaire pour toi. La clé au cou de Cynthia commença alors à briller intensément alors qu'un souvenir vieux de 300 000 ans se matérialisait comme sur un écran de Cinéma. - C'est moi, demanda Martin hébété, et ça c'était Jirachi. Hum, j'avais la classe ! - Red prenait beaucoup de risque et pour lui un seul être comptait plus que les autres : c'était son pikachu. Martin remarqua enfin la petite souris électrique de couleur jaune tout droit sortie de ses rêves d'enfant aux pieds de sa version passée. La voix du jeune garçon habillé en rouge, enfin c'était lui - ça devenait compliqué ! - énonça fébrilement son vœu : « Jirachi, je souhaite que Pikachu ne meurt jamais avant ma propre mort, aussi nous mourrons en paix. » C'était vraiment comme dans un film. Un mince filet rouge s'échappa de Jirachi pour lier Red et pikachu avant de s'évaporer. La vision éclata soudainement dans un BANG et partit en fumée. Le bruit fit reprendre un pied à Martin dans la réalité. Il voulût parler mais se ravisa, trop de chose se bousculaient dans sa tête. Cynthia en profita : - Ça doit s'en doute te faire quelque chose là , dit-elle en touchant son cœur, je sais ce que tu ressens, la douleur, la séparation, la perte de ceux qu'on aime, c'est ce genre de sentiment qui font l'homme. Martin plongea son regard dans le sien. Elle le comprenait mieux que quiconque alors que pour lui, c'était une étrangère. Néanmoins, la lueur dans les yeux de Cynthia s'éteignit rapidement. - Mais sache Martin que ce qui fait la valeur d'un dresseur de pokemon, c'est tout autre chose que ce trait de l'humanité ! - Et qu'est-ce que c'est alors ? - Tu comprendras en temps voulu. Bien poursuivons, ensuite tu meurs... - T'as vraiment une façon de présenter les choses. Cynthia ne l'écoutait même plus. - Après ça, ton pikachu est tombé dans une profonde dépression et n'a pas su se relever. - Tu veux dire ? - Ton plus grand désir avait été qu'il vive même si tu meurs. Cela n'allait pas en contradiction avec ton voeu, jusque-là . - Et donc qu'est-ce que je dois en tirer comme conclusion ? - Rien pour le moment. - Rien ! - Attends la suite – Cynthia prend un air de scientifique qui le fit glousser de rire – chaque pokemon électrique possède un organe producteur d'électricité, un générateur en quelque sorte, la particularité chez pikachu est qu'il peut utiliser l'organe d'un autre Pikachu, admettons accidentellement tué, ce qui ajoute les deux énergies doublant l'attaque et l'attaque spéciale de pikachu. Communément dans le langage populaire, les dresseurs appelaient ça une balle lumière. Or cet objet recèle de l'essence de Pikachu. - Une sorte de relique ? - Exactement, tant que cette relique existe, une partie de Pikachu continue à vivre à l'intérieur. - Mais elle finit par s'autodégrader avec le temps je suppose. - Excellente intuition, rien n'est permanent, sauf peut-être Kuryem s'il s'emparait de la clé. - Trêve de plaisanterie. Et donc ? Cynthia prit son sac noir et fouilla un instant son contenu, aux bruits divers du bric à brac qu'il contenait, Martin en conclut qu'il y régnait un désordre. Finalement, Cynthia mit la main sur ce qu'elle cherchait et sortit l'objet vivement du sac. Aussitôt, Martin devint éperdu d'admiration pour le trésor devant ses yeux. Un gros œuf doré ressemblant à une énorme opale se tenait dans sa paume, irradiant de beauté, aux reflets chatoyants. Martin n'en croyait pas ses yeux. - C'est, c'est, une balle lumière ? - Pas n'importe laquelle, Martin, c'est celle du pikachu de Red ! Le soir était rapidement tombé. La conversation en était restait là , mais Martin appréciait cela à sa juste valeur. Elle le ménageait. C'était trop d'un coup et « trop d'information tue l'information » lui avait soufflé Cynthia à l'oreille avant de le laisser seul à ruminer dans sa cabine. Il la retrouva au dîner le soir. L’estomac rempli, un peu de repos et des rires échangés le détendirent. Vers la fin de la soirée, il se crispa en voyant le type qui rentrait par les portes battantes. - Ne fait pas attention à ses manières, mais dit moi plutôt d'où tu connais cette homme. - J'ai collaboré avec Mr.Chekrish au sujet des peaux « mystérieuses que tu avais envoyé, j'étais alors son associé et lui mon supérieur hiérarchique, il s'est attribué tout le mérite de mes recherches. - La blessure est toujours là donc la vengeance dont parlait Reizman n'était pas la sienne, déduisit-elle en le voyant serrer les dents. Tu le hais ? - C'est du passé, depuis j'ai réussi ma carrière brillamment, c'était du à ma naïveté de jeunesse. Après ça, il a été promu à La CIA en tant que directeur de recherche. - Donc Laurent Reizman est son successeur, c'est pour ça qu'il était au courant. - Je vois que tu éprouves autant de sympathie pour lui que j'en éprouve pour Chekrish. - Ils étaient de mèche, pesta Cynthia, maintenant je sais d'où viennent les fuites. - Peut-être que ce fourbe parlait aussi de ta vengeance. Il fut étonné devant le regard soudain sévère de Cynthia. - Martin, je suis un dresseur pokemon et maître de la ligue, j'ai abandonné ce genre de faiblesse depuis pas mal de temps. - Le fait que tu sois aussi vieille qu'un fossile l'explique aussi. - C'est vrai, admit-elle. - Je peux m'asseoir. - Mr.Reizman, quel plaisir de vous voir, de quoi s'agit-il cette fois, vous me soupçonnez d'étudier les ours polaires. Le sourire de Cynthia était carnassier. - Arrêtons la comédie – il s'assit précipitamment, l'air nerveux. - Docteur Reizman, je peux témoigner que Cynthia est tout le temps resté avec moi, et rien ne s'est passé. - Rien ne s'est passé, dit le-dit docteur d'une voix onctueuse, les flammes dansants dans les yeux, si vous collaborez avec elle, Martin, vous partagerez les conséquences. Ne jouer pas la comédie ! Les tables aux alentours cessèrent leur bavardage et écoutèrent attentivement, après tout les passagers s'ennuyaient à mourir. - Nous vous avez mis sur écoute, poursuivit le docteur, mais d'une voix plus calme, se contrôlant. - Que voulez-vous dire ? demanda Martin, en alerte. - Ça veux dire ,Docteur Weissman, que vous avez une demi-heure pour me donner cette ampoule jaune. Martin guetta la réaction de Cynthia qui ne bronchait pas. Martin ne pouvait pas lire ses pensées mais il comprit qu'elle cherchait à gagner du temps. Un clin d’œil de Cynthia lui confirma ses soupçons. Aussi poursuivit-il sur ton désinvolte. - Ah euh, fort bien, et, pourquoi pas là tout de suite. - Pour avoir une demi-centaine de témoins qu'il faudrait muselé ou déclarer pour fou, vous me prenez pour qui ? Vous avez une demi-heure ! Mes hommes sont prêts à intervenir. - Vous êtes armés ! - Oui, Martin, et mes hommes n'hésiteront pas à tirer. Le docteur s'apprêtait à se lever mais il fut retenu par Martin qui lui tirait la manche gauche. - Mr. Reizman, au nom de quelles charges l'arrêteriez-vous ? - Elle représente Mr.Weissman le plus grand danger pour notre monde, vous voulez qu'elle reveille un dragon de glace, ah, je vois, vous n'y aviez pas encore réfléchi, oui Martin, et imaginez qu'elle réssucite Arcéus alors qu'elle le contrôle avec la clé, qui pourrait l'arrêter ? Toutes nos armes ne pourrait rien faire contre elle. Vous voyez qu'il faut l'abattre, alors choisissez bien votre camp. Il regardait maintenant intensément Martin espérant qu'il lui donne raison. - Vous êtes fou, un fanatique, lui rétorqua Martin avec une force dans la voix qui ne lui était pas habituelle, elle est la seule qui puisse faire barrage à Kuryem, sinon notre monde serait déjà sous sa coupe. - Vous le regretterez, Martin, un jour vous me supplierez. Sous cette ultime menace, le docteur se leva et disparut précipitamment. Il retrouva Cheisrish sur le pont du navire à l'abri des curieux qui à cet heure étaient aux restaurants. - Alors, l'interrogea celui-ci de sa voix rauque. - Rien, il restera l'homme de Cynthia jusqu'au bout. L'autre poussa un rire sombre, dépourvu d'état d'âme à donner la chaire de poule. - Quel dommage, Martin – il parlait à la nuit – tu aurais pu nous aider dans nos recherches, mon vieil associé. De son côté, Cynthia avait couru par la porte de derrière jusqu'à la chambre et avant de le quitter, elle avait ajouté à Martin : - Cache-toi sur le pont, c'est là qu'ils attendent des renforts, c'est donc là qu'il te chercheront le moins. - Cynthia, pourquoi moi, pourquoi tout cela doit m'arriver, c'est le destin ? Suis-je maudit à être différent à chaque réincarnation des autres hommes. - Martin – sa voix était tellement empreinte de douceur que Martin retrouvait un peu de ses forces- si tu n'as jamais perdu ta part de dresseur, ce n'est pas ta faute, c'est à cause de Pikachu. Martin, si ton cœur s'est arrêté avant la mort de pikachu, ton cerveau est mort quelques minutes après. - Je comprends pourquoi j'ai toujours gardé un souvenir de cette vie , tant que la balle lumière existe, Red, enfin moi, ne peut pas disparaître ! - A toi de retrouver la voie vers Pikachu. - Tu veux dire qu'il peut revenir. - N'avais-je pas dit qu'une part de Pikachu était toujours vivante, Martin, c'est l'amour de Pikachu qui t'a permis de garder un lien avec les pokemons et c'est ton amour qui peut le faire revenir. Pikachu est en réalité mort avant ton esprit; le vœu de Jirachi a continué lors de tes vies suivantes, vous liant jusqu'à vos retrouvailles. Une vague de tristesse l'envahit alors, la submergeant. - Martin, la première chose que j'ai réussi à faire avec la clé après des milliers d'années d'essai, ce fut d'entrer en contact avec Pikachu, j'étais à l'abri dans le mont inversé, mais j'étais prisonnière. J'ai cherché à maîtriser la clé et je n'y arrivais pas. Pendant ce temps, je voyais de l'extérieur sans pouvoir agir comment le monde que je chérissais disparaissait par l’œuvre de Kuryem. J'ai vu le lien entre les hommes et les pokemons se rétrécir, avant de se couper. Pendant 100 000 ans, j'ai essayé. Et un jour... Cynthia était tombé dans ses bras et Martin rouge de confusion parvint à articuler. - Et un jour... - La clé qui était éteinte depuis des millénaires retrouva de sa lumière, ce qui annonçait la naissance d'un dresseur ! Un homme ou une femme qui pouvait devenir un dresseur... Giratina, le gardien du monde inversé, m'en libéra par un vortex et je découvris la famille de Tania, que plus tard j'entrainais et formais. Sa lignée, que des dresseurs, se perpétua jusqu’il y a 30 000 ans, date à laquelle Kuryem écrasa le royaume des atlantes que la famille de Tania avait dirigé et qu'elle avait rendu prospère. Je parvins à sauver deux Loklas, les derniers pokemons vivants de ce monde jadis et j'allais en Écosse, loin de Kuryem. Le soi-disant monstre de Loch ness était le dernier. Il est mort de vieillesse il y a 1500 ans. - Cynthia, il faut que tu y ailles, le temps presse. - Une dernière chose – il avait du mal à la regarder droit dans ses yeux sans fonds- tu dois savoir, j'avais perdu espoir, les réincarnations de Marc, de Blue, de Goyah et tant d'autres, que de maîtres ont perdu ce lien, trop de réincarnations sont passées par là , toi seul tu as fais renaître l'espoir, 300 000 ans que j'attends de te retrouver. Martin avait aussi la gorge serré par l'émotion. Longtemps, il serra Cynthia dans ses bras avant qu'elle ne le quitte. Tout était confus. Doucement, silencieusement, il guetta un instant d'inattention des hommes de main de Chekrish et se plaça derrière l'une des nombreuses bâches. L'air était froid, une bise continue soufflait ne lui laissant aucun répit. Mais ça lui faisait plus de bien que de mal au fond. Il réfléchissait. Le temps passait et il se demandait à quoi jouait Cynthia. Ça faisait déjà bientôt 20 minutes. La demi-heure était passée. Il entendit alors des hommes qui s'approchaient. Mais d'où venaient-ils ? Son regard se perdit en mer. Elle était calme et sa vue portait loin par un temps de ciel pourpre. Ce bruit, c'était un hélicoptère qui approchait, pas de doute et une demi-douzaine de petites embarcations avaient accosté. Des soldats sans aucun doute était en train de prendre possession du navire, c'était pour elle qu'ils venaient ! Des cris fusèrent et des ordres furent donnés, simples et efficaces : retrouver la fille et la neutraliser en cas de résistance. Les soldats se dispersèrent. Bientôt il ne resta sur le pont que les deux docteurs et leur trois gardes du corps, armes à la main. - Martin risque de nous compliquer la tâche, pesta Reizman. - Ne t'inquiète pas Laurent, il faut en informer Kuryem. - Là maintenant ? - Fais-le. De l'endroit où il s'était caché, Martin pouvait tout voir. Baissant sa manche droite, Laurent Reizman essuya une perle de sueur de son front et l'appliqua sur la rune qui était tracé sur son poignet gauche. Celle-ci s'illumina. « Je parie que la CIA aimerait bien être au courant des activités de certains de ses pairs, je devrais mettre une de mes connaissances au courant de l'affaire. » réfléchit Martin à toute vitesse. La nuit tomba soudainement et le sommeil le gagna inexorablement bien qu'il ne dormit qu'à moitié. Un petit coup sur la tête le réveilla vers 6 h00 du matin à l'aube. Il sursauta. - Bien dormi, j'espère. Laurent Reizman venait de s'adresser à lui sur le même ton que pour parler de la pluie et du beau temps. Martin jugea rapidement que la situation lui échappait. Il était cerné par une dizaine de soldats. Ils le saisirent avec brusquerie mais sans effusion de violence, pour le moment. - Vous saviez que j'étais là ? Demanda-t-il. Devant l'absence de réaction, il tourna son regard pour observer les alentours. Une camera. Deux caméra. Ainsi ils l'avait laissé tassé derrière une bâche dans l'espoir qu'il soit rejoint par Cynthia. Il aurait servi d'appât. Maintenant qu'il y réfléchissait, cela devait aussi lui avoir fait gagné du temps. Qu'attendait donc Cynthia ? Il fut trainé par deux hommes jusqu'à l'arrière du pont où il fut présenté à un officier qui discutait l'instant d'avant avec Chekrish. - Ah, c'est vous le numéro deux que recherche toutes les puissances, où est celle qui se nomme Cynthia ? Répondez moi et le juge sera clément. - Vous n'avez aucun droit à me traitez en tant que criminel. L'homme ne s'en formalisa pas et sortit un papier officiel qu'il déplia méticuleusement. - J 'ai un mandat d'arrêt à votre encontre. Un autre pour Cynthia. Tout est légal, Mr. Weissman. - Dans le cas ici présent, je ne parlais pas de légalité mais de légitimité, répliqua Martin lui faisant face. On vous a payé combien pour ne pas poser de question ? - Sergent, enfermez-le dans les appartements du capitaine du navire en attendant mieux et sous bonne garde. La femme ne doit pas être très loin, elle n'a pas pu quitter le navire. Les deux sous-officier, des gars bien baraqués, le conduisirent à l'intérieur. Entre deux tapis, le premier de ses gardiens ne remarqua pas le, le "nœud d'herbe ?" qui soudain était apparu sous ses pieds, il partit à la renverse. Le deuxième subit le même sort. Profitant de cette aubaine, Martin fila vers là d'où il était venu et courut jusqu'au pont du navire. Elle lui avait dit quelque chose comme : « Quand tu n'auras plus d'espoir, tu me retrouveras sur le pont ». Le pont était en vue, les soldats l'avaient repéré et se rapprochaient de lui, l'encerclant de toutes parts. Bien s'il n'avait plus d'espoir, c'était maintenant le moment. - Alors, je t'ai manqué. Martin sursauta ridiculement. Cynthia se tenait derrière lui, adossé à une bâche, visiblement amusée et nullement préoccupée par la situation. - Pas un geste. Levez vos mains. - Les mains derrière la tête. - Stooop ! La voix de Cynthia avait claqué, porteuse de pleine de menace. - Vous nous laissez quitter le navire et il ne vous arrivera rien. Certains des hommes armés ricanèrent mais ils se raidirent sous les rappels à l'ordre de leur capitaine : la femme était dangereuse. - Et moi je vous dis que vous avez dix secondes pour obtempérer sans faire de résistance, après mes soldats ont l'ordre de tirer. UN, DEUX, TROIS. - Cynthia ??! s'alarma Martin. - QUATRE,CINQ. - Cynthia, fait quelque chose ! - SIX. - Je lève mes mains sur la tête, s'écria Martin, mais personne ne l'écoutaient, tous avaient le regard braqué sur Cynthia. - SEPT, HUIT, vous l'aurez voulu, s'écria l'officier. - Stop, j'obtempère, je vous révèlerais tout, joua Cynthia. - Alors par ici, les mains en l'air et donnez-moi la balle lumière ! - Je dis : LAME D'AIR ! Maintenant. - TOGE !!!! Un cri de volatile mélodieux s'abattit alors que jaillissait des dizaines de croissants d'air compact qui détruisirent toutes les armes braquées dans leur direction un instant plus tôt. Martin était ébailli comme l'étaient d'ailleurs les militaires. C'était la première fois qu'il voyait un pokemon. Des soldats surgirent de nulle et torpillèrent Togekiss qui d'un chassez-croisé virevoltant de « Vitesse-extrême » évitait les projectiles et en bloqua avec « rune protectrice ». - Viens nous chercher, hurla Cynthia pour couvrir les bruits de panique qui résultaient de la confusion totale. Quelques passagers avaient surement aussi aperçu Togekiss lorsqu'il piqua vers Cynthia qui se saisit de ses pattes avec une main tandis que de l'autre elle se saisissait du col de Martin. De quelques battements d'ailes, L'oiseau des légendes redevenues réalités se plaça hors de portée des balles, attendit un instant pour que Cynthia aide Martin à se jucher sur son dos puis il fila en quelques battements d'ailes comme un trait d'azur vers l'horizon qui se colorait doucement. -Droit vers l’Antarctique Togekiss. - On n'est pas passé loin, souffla Martin. - On est pas encore tiré d'affaire, le contredit Cynthia. Togekiss, réactive « Rune protectrice », il fait froid là -haut. - Qu'est-ce qu'on risque, ils ne peuvent plus nous atteindre, résonna Martin alors qu'une enveloppe bleutée les entouraient tous les trois les protégeant de l'air glacial. - On est juste poursuivi par deux hélicoptères. - Qu'est-ce que... Ahhhh ! Togekiss effectua des pirouettes aériennes, évitant les balles qu'on leur tiraient dessus. Mais pour rapide qu'il soit, le pokemon ne pouvait pas éviter des tirs à la mitraillette calculés par un ordinateur super sophistiqué. - Ils sont munis d'un système intelligent dernier cri, Togekiss va être toucher ! s'écria Martin. Effectivement, un cri de douleur confirma sa crainte. Mais là où il s'attendait à perdre de l'altitude et à voir un flot de sang jaillir il n'y avait rien. - Pourquoi y a pas de sang ! Hurla-t-il pour couvrir le bruit des balles. - C'est un pokemon, Martin, je t'avais déjà expliqué, ce n'est pas qu'un être de sang, c'est surtout un être fait d'une des 17 forces fondamentales. - GRRRR, grommela-t-il. Un être vivant de cette taille, un volatile,qui n'avait pas de sang, c'était assez délirant. Est-ce que le support génétique d'un pokemon était au moins l'ADN. Il voulut poser la question à Cynthia, maintenant baigné par la certitude qu'il était à l'abri. - Pas le temps Martin ! Togekiss, file vers la gauche, 32°, plus que 1 km et nous serons aux bouts de nos peines. La clé au cou de Cynthia émit alors ce qui lui fit penser à des ondes radios. - Tu communiques avec quelqu'un ? - Giratina va nous ouvrir un portail. On ferait mieux de ne pas perdre de temps avant que Kuryem pointe le bout de son nez. - Kuryem ici, là maintenant, est-ce que... - Tant pis pour le matériel, demi-tour et Aurasphère ! Deux boules d'énergie frappèrent les deux hélicoptères aussi précisément que calculées par le Cyber-ordinateur. Elles frappèrent l'hélice arrière mettant les deux appareils volant incapables de les poursuivirent. - Il fallait les arrêtez, les dégâts des balles ne font pas plus de dommage que l'attaque « balle-graine », mais au bout de centaines balles, ça devenait trop. - Le portail, il est là -bas. Martin montrait du doigts un petit trou noir qui était apparu à une centaine de mètre d'eux. Avec leur allure, ils leur restaient moins d'une minute pour y parvenir. Ils avaient réussi. Convulsivement, Cynthia posa la main à son cœur et Togekiss perdit en vitesse, gêné par le vent glacé qui s'était brusquement levé. Tu dois à tout pris tenir « Rune protectrice », Togekiss, et évite ses attaques ! Là , derrière un gros cumulus, apparu d'on ne sait où, Martin le vit ainsi que Cynthia le lui avait décrit, grand, effrayant, monstrueux, recouvert de glace. Kuryem les tenaient dans sa ligne de tirs. Les stalactites furent éviter avec efficacité par Togekiss qui envoya une attaque déflagration qui ne fit aucun dégâts au dragon de glace. Cynthia pendant tout ce temps formait le code dans sa tête, soulagée elle ouvrit les yeux alors que ce qu'elle avait imaginé se produisait. Togekiss apprit l'attaque « Zénith » et chassa la tempête de neige autour de lui. Seulement sur une centaine de mètre. Mais c'était suffisant, elle reprit de la vitesse, Kuryem sur les talons étouffant le soleil. - Attention, cria garde Martin. Un mur solide s'était matérialisé devant eux, le choc allait être épouvantable. Cynthia à toute vitesse créa le code dans son esprit et une nouvelle fois, la lumière s'échappa de la clé, vint bercer Togekiss, ce qui remplaça « Zénith » par« Ruse ». La barrière psychique explosa au contact de Togekiss et ne le ralentit même pas. Kuryem, sachant qu'il n'attendrait sa proie que trop tard, lança « Draco-Météor ». - Et maintenant le clou du spectacle ! Cynthia avait anticipé l'attaque et la clé avait une troisième fois terminée son œuvre. Maintenant, Reflet ! Des dizaines d'images de Togekiss furent réduites en cendres par les météores. Togekiss n'en fit pas parti. Kuryem poussa un cri de rage alors que les trois disparaissaient dans le vortex noir qui les engloutit avant de se refermer pour s'évanouir. |
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