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Auteur | Message |
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Dark Matteo
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 10/11/2018 à 12:11 |
Sans dévoiler l'intrigue, ça commence par la punition que Zeus inflige à Apollon pour avoir révélé la "Prophétie des Sept" aux demi-dieux à la fin de "Percy Jackson", laquelle punition était entrevue à la fin de "Héros de l'Olympe". |
Kinemu
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 25/11/2018 à 23:01 |
[spoil="La servante écarlate/The handmaid's tale] Après plusieurs millénaires à avoir fait traîner ça, le jour est arrivé. Et vous allez comprendre mon retard. À savoir que je n'ai encore lu aucune de vos critiques pour ne pas être biaisée. Le bouquin, écrit selon la postface en 1985, nous décrit le quotidien de Deglen (Offred en VO) dans un univers dystopique à la limite du post-apocalyptique (Déchets radioactifs empêchant une reproduction/des naissances d'enfants sains/aptes, etc). On a beaucoup, beaucoup BEAUCOUP de descriptions (qui, on le sait, seront très probablement utiles pour la suite du récit), que ce soit du domaine de l'émotion, du physiologique, du psychologique ou de l'observation extérieure, qui nous aide à resituer la "sanity" du personnage principal, qui semble étonnamment stable au vu de ses conditions de vie déplorables qui s'éternisent. De tout ça ressort un fort sentiment d'ennui, de répétitif, d'apprécier chaque chose le plus possible, un peu de dégoût et une pincée d'injustice, mais pas trop... Il ne faudrait pas que l'héroïne se soulève, si tenté qu'elle en fut une de prime abord... Un récit suit la logique, la majeure partie du temps, du schéma narratif : - Situation initiale - Élément perturbateur - Péripéties - Élément de résolution - Situation finale Au delà du fait que la situation initiale soit extrêmement mal racontée et malheureusement énoncée BEAUCOUP trop vite (comparé aux fioritures qui bordent notre chemin au point d'en devenir exécrables) alors qu'elle est ESSENTIELLE en plus d'être l'un des rares passages intéressants du livre, elle est présente (Une vie normale avec Luke disons). Pour l'élément perturbateur et les péripéties, c'est exactement la même chose (Les femmes arrêtent d'avoir des droits et Deglen se retrouve au service d'une famille pour procréer, elle est embarquée malgré elle dans la "résistance" etc etc) Pour les deux derniers, vous pouvez les oublier : ils n'existent pas dans le livre. Pas d'élément de résolution, pas de situation finale, la fin nous laisse juste comme des idiots en ayant l'outrecuidance de faire passer ça pour quelque chose de voulu et de très maîtrisé. TOUS les passages intéressants sont en lecture x10, tous les passages chiants en 0.25 (Et ENCORE). L'épilogue ressemble juste à du "Mon récit est hyper bien construit et intéressant sur le fond, regardez tout ce qu'il pouvait receler", c'est juste inintéressant et hors sujet en plus d'être condescendant. Bref, c'est consternant de nullité et d'orgueil. Y'a assez de gens qui nous prennent pour des cons dans le monde sans qu'un livre se le permette. Bref. J'ai aimé le relationnel avec Moira, mais il n'a pas été assez utilisé du tout. Tout ce qui pouvait construire l'anti-héroïne est présent mais inexploité, ça rend vraiment dingue. Certaines situations UTILES se produisent mais... C'est perdu dans le temps. Si le regret avait une description encyclopédique ce serait ce bouquin. J'en veux à l'auteur de m'avoir fait perdre autant de temps sur l'hypothétique vie/mort de Luke alors qu'on ne sait même pas ce qu'il advient de lui. On lui montre une photo de sa fille pour faire pression, elle a un peu de nostalgie et le reste du temps rien à foutre, pas suffisant pour être motivée et enfin se sortir les doigts du cul. J'en veux pas tant au personnage mais à l'auteur de ne pas lui avoir donné l'opportunité de montrer davantage du fort caractère de Deglen. Au final, toutes ces informations dont nous nous souvenons, elles ont servi à quoi ? Pas grand chose... Ah si, peut être le trou au plafond qui était intéressant, même si une fois de plus, surdétaillé alors que l'histoire intéressante derrière est décrite très promptement... Dans la postface, l'auteur avoue elle même ne pas avoir suivit de schéma de construction spécifique et d'avoir écrit au feeling... Et bah on voit ça. Cette lecture était chronophage et il n'y a, à mon grand désarroi et regret je l'admets, absolument RIEN à en tirer. Pas même une morale. C'est incroyable d'être aussi médiocre (Même les fics qu'on voit sur PF apportent plus de morale que cette insulte à nos bibliothèques) Inutile de dire que j'ai regretté Hugo et Werber, dont je vais reprendre la lecture des œuvres immédiatement. Moi qui voulait faire réviser mes vaccins tôt c'est gagné ! Merci Margaret, maintenant mes yeux sauront s'arrêter à la vue de mauvais écrits. J'ai compris la leçon. J'arrête ma diatribe là , j'ai du temps à rattraper............ [/spoil] |
zucchina
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 26/11/2018 à 08:28 |
Merci Matteo, je m'y pencherai. Ohlala Kinemu... Pourquoi tu veux absolument que le bouquin suive un schéma ? C'est une dystopie, moi ça ne m'étonne pas que le personnage ne fasse "rien". :mdr J'y reviendrai plus tard mais sache qu'en portant ton avis comme une vérité générale et absolue, c'est toi qui te fais passer pour condescendante selon moi xD Après t'as le droit de critiquer mais tu donnes l'impression d'être un critique littéraire alors qu'on lit juste pour se dire si on a aimé tel truc, ou pas (ce que tu fais aussi je ne le nie pas mais de manière "je prends de haut l'auteure") Donc si tu veux bien, tu peux peut-être lire ce que les autres ont dit. Et je veux bien discuter de tes "opinions" de mon côté. |
Kinemu
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 26/11/2018 à 08:59 |
Je vois pas le rapport entre le genre et la construction d'un récit. J'ai un esprit critique et je m'en sers, je la compare et la juge par rapport à d'autres écrivains, et j'ai lu vos critiques positives, j'accepte que vous aimiez le récit, je ne vois pas en quoi ce que j'écris est condescendant, je me prends pas pour une critique littéraire et je partage mon ressenti pas uniquement négatif. C'était globalement très mauvais et j'ai perdu mon temps, je vais pas continuer à le perdre en exprimant des évidences ("je pense que") et je ne suis pas désolée de trouver un écrit mal foutu et l'auteur orgueilleuse. Et pis répondre sur du ad hominem étant tout aussi chronophage... J'ai envie de dire Next ! Je retourne sur les Misérables, ma thérapie. |
zucchina
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 26/11/2018 à 09:24 |
Ok. |
Skyline
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 28/11/2018 à 14:29 |
Je suis en train de lire "Mai, camp, feu". Un bouquin sur le camping autour d'un feu de joie en plein mois de Mai. L'intrigue est assez folle ! |
Kinemu
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 29/11/2018 à 07:05 |
Le mec prend feu à la fin ? |
Kinemu
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 30/11/2018 à 20:59 |
[quote]Voilà , pensa Gavroche, à quoi servent les nuits d'été. L'Auvergnat s'endort dans sa charrette. On prend la charrette pour la république et on laisse l'Auvergnat à la monarchie.[/quote] |
Dark Matteo
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 30/11/2018 à 21:47 |
Le premier tome de "Feu et Sang" est sorti, je vais me lancer dedans en guise de palliatif. |
zucchina
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 25/12/2018 à 09:15 |
J'ai fini [i]L'appel de la forêt[/i]. Je ne sais pas si mes compagnons de lecture se souviennent de ce livre à lire avant la fin de l'année... :gene |
Kinemu
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 27/12/2018 à 20:44 |
Dans la lignée de ce qui avait été recommandé plus tôt ici, [i]Trop intelligent pour être heureux[/i] sait tirer son épingle du jeu et est très agréable à lire en plus d'être particulièrement instructif et pertinent. |
zucchina
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 22/1/2019 à 22:26 |
J'ai lu le premier chapitre du [i]Meilleur des mondes[/i]. Pour l'instant les descriptions m'ennuient un peu malgré un début d'intrigue prometteur. Je vais essayer de lire un chapitre par jour si j'ai le temps. Après je me mettrai à d'autres lectures récemment acquises. |
Cyrlight
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 22/1/2019 à 22:45 |
Je n’ai pas encore eu l’occasion de commencer [i]L’appel de la forêt[/i]. Déjà que je comptais achever [i]Les Piliers de la terre[/i] en 2018, alors qu’il me reste encore une centaine de pages à lire >.< Et puis, mine de rien, avec toutes les bonnes occasions que j’ai trouvées en décembre, ma PAL est passée à 90 livres ^^’ |
Myster
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 25/1/2019 à 00:49 |
Le plus grand ingénieur de Formule 1 Adrian Newey - Autobiographie :^^ |
libégon15
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 27/1/2019 à 20:48 |
Je t'inquiète pas zucchina, je n'ai pas oublié le club de lecture. J'ai lu: -[i]La saga des sept soleils - Tome 7[/i] de Kevin J. Anderson, série terminée. -[i]Le meilleur des mondes[/i] de Aldous Huxley. -[i]L'appel de la forêt[/i] (+ la nouvelle [i]Bâtard[/i] incluse dans le livre) de Jack London. -[i]Kenobi[/i] de John Jackson Miller. Il faut juste que je trouve le temps de rédiger une petite critique pour chacun d'eux. |
zucchina
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 27/1/2019 à 22:28 |
Ouf merci Libégon, tu me redonnes courage pour finir Huxley. |
Cyrlight
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 31/1/2019 à 19:56 |
Bon, souffrant du fait qu’aucune librairie ni magasin à proximité de chez moi ne vende [i]Call me by your name[/i] en poche, j’ai (enfin) entamé [i]L’Appel de la forêt[/i]. Je n’en suis pas tout à fait à la moitié, mais j’accroche bien :) |
zucchina
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 1/2/2019 à 05:47 |
On progresse. |
Silver_Altaria
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 1/2/2019 à 13:43 |
Lecture annexe de mon côté suite à une commande : [i]Âmes soeurs[/i] de John Mars. Pour le point de départ, on est en gros dans une époque où tout un chacun peut connaître son âme sœur (son "Binôme") grâce à un simple test ADN. Le livre suit tour à tour cinq personnages qui ont décidé de passer ledit test, avec les conséquences que cela aura pour chacun d'eux. [spoil]Alors contrairement à ce que le genre et la 4e de couverture laissaient supposer, ce n'est pas vraiment un roman policier. Ça l'est disons à moitié. Le livre est structuré de telle manière que chaque chapitre est narré du point de vue d'un personnage, puis du 2e, etc. jusqu'au 5e, avant de reprendre au premier. C'est le truc un peu pervers de l'histoire : imaginons que tel chapitre se termine sur une touche de suspense, vous voilà "obligé" de lire un bon nombre de pages pour connaître la suite. Et comme cela arrive régulièrement... je me suis retrouvée à commencer le livre dans l'après-midi et à le terminer dans la nuit. :mrgreen: Les histoires varient également : sans trop spoiler, on a du crime (quand même), de la manipulation, du voyage au bout du monde, un homme mis en Binôme avec un autre homme alors qu'il n'est pas gay... On explore du coup pas mal de choses. L'histoire allant, diverses questions de société et d'éthique se posent aussi, même si elles ne sont abordées qu'en filigrane au départ : les bouleversements provoqués par l'apparition de ces tests ADN, les sacrifices concédés par les uns et les autres au fil des années, la situation des gens sans Binôme... Bref, ça se lit très bien, même si vous risquez de rester sur votre faim quant aux questions plus profondes qui sont abordées. Le cœur du sujet, ça reste les conséquences de la découverte du Binôme des personnages, après tout.[/spoil] |
zucchina
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 2/2/2019 à 20:17 |
Ça a l'air cool mais j'ose pas lire ton spoil xD tu le recommandes ? |
Silver_Altaria
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 2/2/2019 à 22:39 |
Je dirais que ça dépend, si tu apprécies ce genre de structure et de thème ou pas... Comme je le dis dans le spoil, on fait un chapitre sur un personnage, puis on passe au suivant, et ainsi de suite jusqu'au 6e chapitre qui commence une nouvelle boucle, etc. Perso, je suis de ceux qui lisent un truc qui retient leur attention, et qui du coup vont jusqu'à la boucle suivante, sauf qu'il y a un nouvel élément qui retient l'attention... et de fil en aiguille je finis tout. :mrgreen: Si toi, tu as plus de mal et que ça finit par t'ennuyer, ça pourra être lourd. Niveau genre, la 4e de couverture est trompeuse : on a autant du thriller que des drames personnels. Je préfère t'avertir là -dessus aussi. ^^' Mais si ça ne te rebute pas, perso, je te le recommande oui ! :) |
libégon15
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 3/2/2019 à 17:50 |
Comme promis, vu que j’ai un peu de temps, voici mon avis sur mes dernières lectures avec une petite dédicace à Kimenu car son avis sur [i]La Servante écarlate[/i] est fort intéressant. J’ai fait en sorte qu’il y ait très peu de spoil dans mes avis de manière que n’importe qui puisse, normalement, les lire sans se gâcher la lecture. Cela permettra également, pourquoi pas, de développer certains points plus tard quand vous aurez fini de lire le livre en question si le cœur vous en dit. [spoil=dédicace à Kimenu] La fin m'a également déçu, mais je crois l'avoir déjà dit. Ton avis a une partie plus que vrai c’est que : il ne se passe quasiment rien. Oui, c’est un fait et oui c’est vrai, dans ce livre l’héroïne, que dis-je, le monde, est passif et c’est, à mon humble avis, justement ce qui a voulu être pointé du doigt : je crois que si un régime tel que la République de Giléad se met place et perdure ce sera en grande partie [s]à cause[/s] de la passivité de la population. On a donc l’histoire d’une personne à l’image de cette population : passive. Ce qui nous donne un roman où il ne se passe que des actions du quotidien entrecoupées par les souvenirs de l’héroïne, en d’autres termes, il ne se passe pas grand-chose mais je pense que c’est fait exprès. Après si tu recherchais de l’action en lisant ce livre, je comprends ta grande déception. De ce point de vue, [i]Le Meilleur des mondes[/i] est bien mieux tout en apportant plus de réflexion mais je vais y venir dans mon spoil suivant. [/spoil] [spoil=[i]Le Meilleur des mondes[/i] de Aldous Huxley] C’est une dystopie, tout comme [i]La Servante écarlate[/i] mais on est sur deux registres différents, l’une est la vie pendant le régime de Giléad et comment celui-ci a été mis en place, tandis que [i]Le Meilleur des Mondes[/i] s’intéresse plus au pourquoi mettre un tel système en place. Il m’a été difficile d’accroché le tout début du livre mais, en y repensant, c’est logique et c’est peut-être « voulu » : on est tout de suite projeté dans cette société dont il nous est difficile de nous raccrocher, et pour cause, elle est très différente de la nôtre. Une fois que j’ai commencé à comprendre dans quelle société l’histoire se déroulait je pouvais plus facilement la suivre, et j’ai adoré ce livre, plus que [i]La Servante écarlate[/i]. Ici, par le biais du personnage du Sauvage mais également Bernard [strike]et Bianca[/strike] ainsi que Watson, on a une confrontation entre cette société et l’ancienne (qui est la « nôtre ») et donc pourquoi a-t-on mis en place cette nouvelle société. On a aussi la réponse à une question importante : Que fait-on des « opposants » à ce régime ? L’auteur livre ici une analyse très poussée, quasiment philosophique, notamment dans l’avant-dernier chapitre qui n’est que l’apothéose de la confrontation entre les deux sociétés. La fin m’a déçu mais la préface (ou avant-propos, je ne sais plus) de l’auteur, qui m’a, par ailleurs et malgré sa richesse argumentaire, complètement divulgaché le livre, laisse entendre une autre fin possible. [/spoil] [spoil=[i]La Saga des sept soleils[/i] de Kevin J. Anderson] Série en 7 tomes que j’ai commencée à lire il y a un an,[i]La Saga des sept soleils[/i] est un space opéra dans le style Star Trek/Star Wars. Intrigues, batailles spatiales, nouvelles espèces, factions gigantesques, nouvelles technologies de bonnes idées, bref si vous aimez le genre, je vous invite à lire cette série. Un bémol (ou 2, 3, voire 4) cependant : un peu trop de happy end et de coup de chance dans la deuxième moitié du récit, quelques petites choses un peu trop « magiques » pour de la science-fiction à mon goût, quelques révélations où la surprise est quasiment absente et trop de bonnes idées non exploitées ce qui m'amène un peu de frustration. Sinon le reste est au poil. Je vous laisse avec le pitch du tome 1: Il y a deux siècles, les Ildirans ont offert aux humains la technologie de la propulsion interstellaire, et les ont aidés à coloniser leurs premières planètes. Soucieux de montrer sa force, l’Empire humain décide d’enflammer Oncier, une géante gazeuse, afin de la transformer en soleil. Mais de mystérieuses sphères émergent du cœur d’Oncier, juste avant son embrasement. Ceux qui vivaient là semblent bien décidés à se venger. Et leur puissance est inimaginable… [/spoil] [spoil=[i]L’Appel de la Forêt[/i] de Jack London] Mon avis est partagé mais je pense que c’est parce qu’il est venu peu de temps après [i]Le Meilleur des mondes[/i]. Je m’explique : il est clair que l’auteur veut nous montrer que l’instinct primaire nous pousse à revenir vers la vie sauvage dans certaines conditions. Et passer après Aldus Huxley pour argumenter… et bien on voit tout de suite la différence entre les deux auteurs. Si certaines raisons sont bien expliquées, d’autres en revanche arrivent comme un cheveu sur la soupe et on doit se contenter d’un « parce que ça remonte du fond des âges »... C’est un point de détail, je vous l’accorde, mais c’est frustrant quand le reste est un roman agréable à lire bourré de détail sur la vie des « explorateurs » du Grand Nord canadien. Le passage où le héro affronte son rival m’a rappelé un passage du film [i]L’Odyssée Sibérienne[/i] de Nicolas Vanier (je pense que c’est ce film…) notamment le passage où Nicolas Vanier réagit à la perte d’un de ses chiens qui est tué par un autre de son attelage. Concernant la nouvelle intitulée [i]Bastard[/i], je pense qu’elle illustre bien la destruction mutuelle et la pensée selon laquelle « Détruire la vie d’autrui c’est créer l’instrument de sa propre destruction ». [/spoil] [spoil=[i]Kenobi[/i] de Jackson Miller] Un roman Star Wars avec un jedi mais quasiment sans sabre laser, ça vous dit ? Alors c’est parti ! Au travers du point de vue des colons, des pillards tuskens et d’Obi-Wan, le roman laisse la place aux réflexions d’un Obi-Wan brisé, cherchant sa place dans ce nouveau monde régit par l’Empire et dont la tâche est de protéger ce mince espoir qu’est Luke Skywalker mais qui, malgré son désir de solitude pour rester cacher, n’en demeure pas moins un jedi que le devoir appelle. J’ai beaucoup apprécié voir les conséquences de la bande-dessinée [i]Jedi, tome 3 : Outlander[/i] et du massacre des tuskens perpétrer par Anakin dans l’épisode 2 et comment ce roman (et son histoire bien ficelée) s’y intègre parfaitement. Et aussi et surtout, ça change des autres romans Star Wars que j’ai pu lire ces dernières années. Si vous aimez Star Wars, Obi-Wan, que vous voulez un livre Star Wars qui change de d’habitude et que vous n’avez pas envie de commencer une série de X tomes, ce livre pourrait bien être fait pour vous. Petite précision : Univers légende donc « non-officielle » mais tant pis, vous faites un pied de nez à la Souris et vous pouvez le lire tranquillement. ^^ [/spoil] Sinon, ma mère s’étant dit que l’Afrique du Sud n’allait pas me suffire, je me retrouve avec [i]Un arc-en-ciel dans la nuit[/i] de Dominique Lapierre, un roman sur l’Histoire de l’Afrique du Sud qui a, semble-t-il, énormément de succès. Je m’apprête à le lire. Si d’aventure quelqu’un est intéressé, je peux repousser cette lecture à plus tard, histoire de ne pas prendre trop d’avance. |
Polux999
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 3/2/2019 à 18:59 |
Ah Libegon tu as lu la saga des sept soleils ! Je l'avais présenté sur le topic y a plusieurs années quand je la lisais. L'histoire est sympa mais je t'avoue que sur la fin j'en pouvais plus de l'écriture (les chapitres super courts et le changement sans arrêt de point de vue) j'ai dû me forcer à finir l'histoire. Mais ça valait le coup. D'ailleurs cette saga me rappelle un peu le trone de fer dans son intrigue mais en space opera. Le meilleur des mondes j'avais beaucoup aimé, surtout le premier chapitre qui m'avait fait froid dans le dos. (c'est bien là la visite des étudiants de l'usine ?), et puis la mort de tu sais qui aussi, pfiou j'en étais écœuré pour les personnages. En ce moment je lis rien, j'ai pas la force, mais cet été je m'y remettrai c'est juré ! |
zucchina
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 3/2/2019 à 22:39 |
Merci Libégon, je lirai ton spoil sur Le meilleur des mondes une fois le bouquin fini xD Si tu suis un peu les Game of Thrones, je te proposerai bien de lire Le feu et le sang (il me semble que c'est le titre) avec moi. Sinon j'ai une pile de bouquins très courts à lire, je peux toujours t'en dire les titres si ça t'intéresse. Je partage mon avis sur L'appel de la forêt dès que j'aurais un ordi et la foi. :) |
Dark Matteo
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 4/2/2019 à 18:13 |
"Feu et Sang", simplement. Et pour ce que j'en pense, c'est un peu décevant, on n'apprend pas grand-chose d'intéressant. |
zucchina
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 4/2/2019 à 22:51 |
Merci Mat. |
Cyrlight
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 15/2/2019 à 22:42 |
Bon, j'avais pas mal de retard dans mes critiques, mais j'ai fini par trouver le temps de rédiger celle de [i]L'Appel de la forêt[/i], que voilà : [spoil]Waouh ! Tout simplement. Je ne m’y attendais pas, mais j’ai trouvé ce livre exceptionnel. Pas en raison de l’histoire elle-même, car elle est très brève et ne laisse pas vraiment la place au suspens, ne serait-ce qu’à la vue de son titre qui permet aisément d’en deviner le dénouement, mais de la manière dont elle est transcrite. London, à travers sa plume magnifique, nous transporte littéralement au Klondike, au cœur de ce territoire hostile et enneigé où la nature a presque tous les droits. La description des lieux, du climat, de la rudesse de l’existence ont réveillé la nostalgie de la fan de Picsou que je suis. Quant à l’histoire, je la perçois comme le cri déchirant d’un instinct primal, l’appel insistant et lancinant de l’état sauvage. C’est beau, c’est fort et surtout, c’est puissant. Ces sentiments ne m’ont pas quittée d’un bout à l’autre de ma lecture. À plus d’une reprise, le roman m’a arraché des frissons, que ce soit dans le cadre d’une lutte à mort ou tout simplement pour la survie. C’est intense, profond... Voilà bien longtemps que je n’avais pas ressenti un tel tourbillon d’émotions à la lecture d’un livre. Vraiment, j’ai adoré. Un gros coup de cœur ![/spoil] |
Dark Matteo
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 16/2/2019 à 00:11 |
Depuis pas mal de temps, je suis sur "Tales of Demons and Gods", que j'avais découvert via le manhua (équivalent chinois du manga, il est publié dans le même sens que la BD franco-belge ou le comics américain) du même titre mais dont l'avancée au niveau du scénario est bien moins avancée (pour info, on est sur 474 chapitres pour le premier et 335 pour le second, et les chapitres du premier sont bien plus longs en termes de contenu scénaristique). Je suis à peu près aux deux tiers de ce que l'auteur a déjà publié sur le net, et vu qu'il est actuellement sur un rythme d'un chapitre par mois (et moi sur celui d'un chapitre par jour, minimum), je pense que je serai bientôt à jour. Un résumé pour vous faire une idée : Tué par le Sage-Empeur et ressuscité à l'époque de ses 13 ans, Nie Li a obtenu une seconde chance de vivre. Une seconde chance de tout changer, de sauver ceux qu'il aime et sa cité bien-aimée. Il devra à nouveau combattre le Sage-Empereur pour venger sa propre mort. Avec le vaste savoir accumulé lors de sa vie précédente, il devrait pouvoir prendre un nouveau départ. Même s'il a commencé en étant le plus faible, sans aucun doute, il gravira les marches pour devenir le plus fort. Utilisant les meilleures techniques de cultivation (à prendre au sens entraînement physique et spirituel, pas au sens agricole), maniant les esprits démoniaques les plus puissants, il devra atteindre le sommet des Arts Mariaux. Les inimitiés du passé seront réglées dans cette nouvelle existence. "Puisque je suis de retour, dans cette existence, je deviendrai le Roi des Dieux qui dominent toute chose. Faisons trembler le monde entier sous mes pieds !" |
Xx-Kinzo-xX
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 19/2/2019 à 15:43 |
En ce moment je lis: "Confessions d'une sociopathe" de M.Thomas Livre que je recommande. |
zucchina
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 25/2/2019 à 21:57 |
Bien, j'ai fini [i]Le meilleur des mondes.[/i] Je mets mon avis sur les deux lectures demain. |
zucchina
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 26/2/2019 à 19:01 |
[spoil=L'appel de la forêt]J'ai bien aimé ce livre et je comprends pourquoi cette histoire est donnée à lire à l'école dans une version plus adaptée (ou pas). C'était frais, dans le sens où je ne crois pas avoir lu d'histoire où le personnage principal est un chien. Et quel chien ! Les exploits de celui-ci nous plongent rapidement dans l'histoire et nous donnent envie de tourner la page pour savoir la suite (du moins quand je ne suis pas trop fatiguée pour la tourner...). J'ai aimé ce côté "origines" qui appelle sans cesse le chien mais je déplore la facilité avec laquelle c'est fait. Je crois que Libégon avait dit un truc dessus aussi, je ne sais plus bien. En clair, le chien retrouve un peu trop rapidement les instincts de ses ancêtres les loups. Ce qui est drôle d'ailleurs, c'est que les exploits du chien (tirer le lourd traîneau par exemple) ne me dérangent pas plus que ça parce qu'au fond, ça me semble beaucoup plus crédible. Quand je vois la force de ma propre chienne qui mange des pare-chocs de voiture, je me dis que tout est possible. :mrgreen: En bref, il s'agissait du seul point noir que je lui trouvais. La lecture est franchement agréable, parsemée de petits documents qui nous renseignent sur le contexte de l'époque. J'ai apprécié également les émotions que ce livre nous fait ressentir. Malgré le défaut que j'ai relevé, c'était intéressant cet "appel", ce sentiment d'appartenir à quelque chose de plus vaste. Le lecteur passe par différentes phases émotives telles que la joie, la fierté, la tristesse, l'abandon, etc. C'est un livre que je recommanderai.[/spoil] [spoil=Le meilleur des mondes]Libégon je ne t'ai pas encore lu mais j'éditerai ce post une fois que j'aurais regardé ton propre avis. Alors, que dire... C'est tellement vaste. Je pense que c'est un bon début en disant que c'est extrêmement cynique. L'auteur a pavé ce roman de cynisme avec quelques touches de bon sens apportées par certains personnages. Et encore ! Même les personnages que sont Bernard et son meilleur ami effleurent à peine le problème de leur société. Oui ils se sentent différents et savent porter une critique sur leur société mais ô combien minime et peu développée. Ce qui est assez paradoxal quand on pense qu'ils sont présentés limite comme des HPI. Les premier et dernier chapitres claquent. C'est un fait. La première claque, comme l'a souligné Polux, c'est ce conditionnement. Nous le voyons comme une contre-utopie mais le génie c'est de la présenter comme une utopie pour ceux qui y vivent. Et en fait, leurs raisons se comprennent. Tout est dirigé de sorte à ce que le bonheur soit atteint pour tous, et c'est une réussite. Pas de révoltes, rien (je pense à l'épisode sur l'île de Chypre qui est intéressant). Mais la privation de la liberté nous fait réagir en tant que lecteurs totalement libres de tout ! Evidemment, le conditionnement dans lequel sont ces gens dès leur plus jeune âge dépasse totalement les bornes. Mais. Ils sont heureux. Leur société marche en vérité. Et c'est à cause de John qu'elle ne marche plus à la fin. En effet, John a clairement mis le zbeul et la société s'est automatiquement déconditionnée. C'était assez horrible et à la fois magnifique, digne d'une tragédie ce dernier chapitre. Les mots me manquent tellement ma tête a explosé à ce moment-là . C'était prévisible en plus, avec cette gradation et cette dramatisation qui ne faisait que monter en puissance. Vraiment superbe. J'ai pas mal apprécié les chapitres philosophiques vers la fin qui étaient vraiment intéressants à lire et je me suis délectée de ces spéculations données par l'auteur. Croit-il vraiment qu'une telle société existe ? Est-il en train d'inventer quelque chose que lui-même ne cautionne pas ? En bref, j'ai eu du mal à finir le livre à cause de ma fatigue et mon manque de temps mais je ne regrette pas de l'avoir lu. Il était splendide.[/spoil] Edit : J'ai lu Libégon et on se rejoint sur quelques éléments. Je ne lis jamais les préfaces ! Du moins, pas avant l'histoire en elle-même. Je sais qu'on peut se faire spoiler... Je te rejoins aussi sur le début difficile. J'ai eu peur que ce soit le chapitre 1 en 18 fois. Et ça m'aurait ennuyée. J'ai également préféré cette dystopie à La Servante écarlate mais en même temps on compare juste sur la dystopie alors que ce ne sont pas les mêmes styles d'écriture et c'est une autre sorte de dystopie quoi. Difficile à comparer. Edit 2 : Sur ces belles paroles, je commence Le roman de la momie de Théophile Gautier, mon amoureux. |
Cyrlight
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 28/2/2019 à 22:48 |
J’ai acheté [i]Le meilleur des mondes[/i] (et une nouvelle bibliothèque, ça devenait urgent !) J’ai quelques romans à lire en priorité, mais j’essaye de le commencer d’ici la fin du mois de mars. |
zucchina
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 4/3/2019 à 20:44 |
Je vais devoir laisser tomber Gautier pour une littérature plus... Documentaliste et obligatoire pour mon mémoire. :( Sinon j'ai craqué hier et j'ai commandé Ami-ami de Rascal, Le feu et le sang de Martin et Les enfants intellectuellement précoces dans la collection Que sais-je. |
zucchina
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 30/3/2019 à 17:28 |
Bon depuis mon dernier message j'ai donc lu [i]La littérature de jeunesse[/i] (de Nathalie Prince), [i]Feu et Sang[/i], le tome 2 de la BD [i]Brindille[/i] et le tome 9 de [i]The Klaw[/i]. Le livre de Nathalie Prince était intéressant sur certains points et éclairant sur quelques ouvrages bien connus tels que Tintin. Je ne vais pas rentrer dans les détails de cette lecture car elle n'est pas spécialement passionnante de manière générale surtout quand on ne connait pas les références évoquées par l'auteure. Martin m'a vraiment bien accrochée avec son roman qui pourtant me faisait un peu peur au départ à cause de sa forme "chronique" sans presque aucun dialogue. Mais au final j'ai lu très rapidement les quelques 400 pages malgré le travail qui m'assaillit. J'ai hâte d'en lire la deuxième partie lorsqu'elle sortira. Le deuxième et dernier tome de Brindille m'a un peu laissée sur ma faim. Les dessins sont magnifiques mais le scénario est plutôt pauvre. De même que le prédecesseur de cette liste de lectures, le neuvième tome de The Klaw m'a l'air de servir de transition dans l'histoire et donc peu intéressant... De plus, comme je lis les BD avec facilement 8 mois d'écart entre chaque tome, je ne me souviens pas comment finissait la précédente et j'ai du mal à me raccrocher à quelque chose au début. |
Cyrlight
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 10/4/2019 à 10:18 |
Mieux vaut tard que jamais, voici ma critique du [i]Meilleur des mondes[/i]. [spoil]Que dire de ce roman ? Bien qu’il soit brillant, je ne l’ai pas vraiment apprécié, et je vais m’efforcer d’expliquer pourquoi. Commençons par les points positifs, qui me permettent malgré mon ressenti personnel de comprendre pourquoi ce livre est considéré comme un classique du genre. Tout d’abord, l’auteur, à l’époque où il a écrit son œuvre, a fait preuve d’une capacité d’anticipation incroyable, presque terrifiante. Pas seulement vis-à -vis de la technologie, mais également de sa société en elle-même qui, sur certains points, évoque la nôtre actuelle. Ce roman incite à la réflexion. Quel est le prix à payer pour le bonheur ? Car il est indéniable que la majeure partie de la société décrite dans ce livre est heureuse, mais au détriment de son libre-arbitre, de son individualité... Qu’est-ce qui est le plus important, dans le fond ? Être bien ou être soi ? Assurément, cette œuvre aiguise les pensées et l’esprit. Qu’est-ce que je lui reproche, dans ce cas ? De m’être ennuyée ferme à la lecture. Aussi remarquable que soit ce livre, je l’ai trouvé assommant et j’ai eu beaucoup de mal à avancer. Rien qu’à la lecture des premiers chapitres, j’ai failli décrocher à maintes reprises, et même par la suite, l’histoire ne décolle jamais vraiment. Déjà , elle est très répétitive. Heureusement, il y a peu de chance pour que j’entende à nouveau un jour le mot « soma », parce que j’ai cru qu’il allait me rendre folle. Idem pour les filles dites « pneumatiques ». Parenthèse qui n’a rien à voir, mais pour ce qui est de la sexualité, ce livre m’a évoqué Histoire d’O et Roissy, où les filles sont éduquées et mises à la disposition de tout le monde, avec leur consentement. Alors oui, cette répétition insiste certes sur le conditionnement des gens, mais c’est tellement appuyé que cela en devient vite lassant. Quant aux personnages, je ne crois pas qu’il y en ait un seul de véritablement sympathique. Au début, Bernard paraît intéressant parce qu’il ose aller à contre-courant, mais il n’est finalement même pas cohérent avec lui-même. Il blâme ceux qui considèrent Lenina comme un morceau de viande, mais se réjouit ensuite d’avoir toutes les femmes à ses pieds lorsqu’il acquiert la notoriété. Quant à sa lâcheté et sa vanité, elles finissent par le rendre totalement antipathique. Idem pour le Sauvage, qui m’a déçue par son attitude. Qu’il condamne la société qu’il découvre est une chose, mais il est dans l’excès inverse. En plus de refuser un bonheur artificiel, il se condamne à l’auto-punition, et même à l’auto-flagellation, à croire qu’il est impossible de trouver un juste milieu entre le bonheur et le malheur.[/spoil] |
zucchina
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 14/4/2019 à 16:57 |
[spoil=Réponse à Cyrlight sur Le meilleur des mondes] Je ne vois pas en quoi c'est répétitif d'utiliser le terme soma quand il y a besoin de le désigner (ou pneumatique). Appelons un chat un chat. Du coup en quoi l'oeuvre est-elle vraiment répétitive ? Je vois ce que tu veux dire quand tu dis que l'histoire ne décolle jamais vraiment mais je pense que c'est une question d'immersion dans l'histoire et vu que tu as eu du mal à entrer dedans, je comprends ton ressenti. Donc spoiler : le tournant de l'histoire c'est quand le sauvageon et sa mère sont amenés dans la civilisation, provoquant ainsi moults remous et intrigues. Personnellement j'ai trouvé des personnages sympathiques mais surtout humains. Tu laisses à penser que les personnages doivent être blancs ou noirs afin qu'on puisse éprouver sympathie ou révulsion mais je ne suis pas d'accord. Ils ont tous leurs vices et ce qui en fait de vraies personnes travaillées psychologiquement et non lisses. J'ai pris de l'affection pour Lénina et le sauvage pour ma part. Son suicide prouve encore une fois que la société n'est pas manichéenne. Il s'agit d'une dystopie alors c'est nullement étonnant et ça fait même honneur au genre. Cela m'étonne que tu ne trouves pas de sympathie dans des personnages au caractère foncièrement mauvais alors que tu prends facilement le parti de Cersei Lannister. :mrgreen: [/spoil] |
Cyrlight
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 14/4/2019 à 19:35 |
Réponse à Zucchina sur [i]Le meilleur des mondes[/i] : [spoil]Le soma, ce n'est pas l'emploi du mot pour désigner la chose qui me dérange, mais justement la répétition de la chose. C'est-à -dire qu'au bout de vingt fois, on a compris qu'ils étaient accro à cette... drogue ? Et au bout d'un moment, c'est très redondant de savoir qu'ils en prennent un, deux, trois grammes. Même si ça fait écho au conditionnement de la société (cf les persos qui répètent les phrases qu'on leur a mis en tête quand ils étaient enfants), j'ai quand même trouvé ça lourd assez rapidement. J'ai bien compris que le point de rupture est l'arrivée du Sauvage, puisqu'il apporte un œil neuf sur la société que l'on suit depuis le début, simplement on ne peut pas non plus dire que ça bouleverse tout de manière transcendante. Il n'a finalement qu'un impact mineur sur ce qui l'entoure, et la société elle-même semble à peine vaciller (alors que lui devient une bête de foire). Je n'ai pas dit que les personnages étaient manichéens, et je ne les ai pas non plus classés en "bons" ou "mauvais". Un personnage foncièrement mauvais peut être intéressant, comme un personnage avec des intentions bienveillantes (même si j'ai effectivement un faible pour les méchants) Puisque tu cites Cersei, ça ne me dérange aucunement qu'un personnage se dise : "Je vais tuer tout le monde juste pour m'assurer de garder le pouvoir" (je résume grossièrement) si tel est son objectif. Là , le problème, c'est le manque de cohérence dans le caractère des personnages (cf ce que je disais sur Bernard quand il a l'impression que Lenina est traité comme un morceau de viande, mais qui ne se prive pas de conquêtes dès qu'il en a l'occasion, ce qui équivaut plus ou moins à se comporter comme ceux qu'il blâmait à la base). Le Sauvage, c'est pareil : il refuse le bonheur artificiel de la société, mais en s'auto-flagellant, il s'impose une douleur elle-même artificielle.[/spoil] |
zucchina
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 15/4/2019 à 20:24 |
[spoil=Encore le Meilleur des mondes]Justement cet effet de répétition est très probablement voulu pour montrer que c'est un cercle vicieux, un cycle qui recommence éternel et que les gens sont pris au piège dans cette boucle infernale tout en étant persuadés qu'il s'agit du bien. Je vois plus ça comme un effet de style sur l'ensemble du récit, comme tu sembles l'aborder également. Oui justement il a un impact mineur parce que c'est le genre du récit qui le veut ! Non tout le monde ne va pas se mettre à genoux devant un soi-disant messie de l'humanité. Et c'est cohérent en fait l'impact qu'il a sur la société. Lenina ne pense qu'à le posséder sexuellement par exemple. Ils sont tellement bien conditionnés que le plus gros impact possible sur la société n'a finalement à peine ébranlé celle-ci. C'est bourré de pessimisme et c'est ce qui en fait une oeuvre magnifique à mon sens. Je sais que tu n'as pas dit ça mais tu donnes l'impression de vouloir que ça se passe comme ça. Pardonne mon interprétation. Mais en même temps les comportements des personnages sont facilement explicables. Déjà avant de se lancer dans quoi que ce soit, un tas de gens dérogent à leurs principes consciemment et/ou inconsciemment. Ensuite par exemple pour Bernard, il défend les femmes traitées comme des bouts de viande mais c'est peut-être et très probablement dû au fait qu'il envie la position des hommes qui obtiennent ces femmes. Autre théorie, son orgueil prend le dessus à la fin et au final ne respecte plus ses principes, ce que je disais au début. Pour le sauvage, je n'interprète pas du tout de la même manière que toi son comportement. Donc je pense que ta vision des choses est du coup un peu biaisée par ça. Je peux développer ce que j'en pense si tu veux.[/spoil] |
Cyrlight
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 15/4/2019 à 21:38 |
Le meilleur des mondes : [spoil]Ah mais après, j’ai bien reconnu que le livre était bon du point de vue de ce qu’on attend de lui. Le reste, ce n’est que mon ressenti et les raisons qui font que je ne l’ai personnellement pas aimé. Oui, pour Bernard, je l’ai aussi interprété comme ça. C’est quelqu’un d’orgueilleux, de vaniteux, de lâche, d’hypocrite... Bref, pas du tout le genre de personnage que je peux apprécier, du moins pas tant qu’il ne s’assume pas. En gros, c’est ça que je lui reproche : il donne pendant un temps l’illusion d’être différent alors qu’il est comme les autres. Moi, au contraire, j’ai plus tendance à assumer les personnages qui assument ce qu’ils sont, bons ou mauvais. Tu citais Cersei, par exemple, mais je pourrais aussi évoquer Ramsay Bolton, qui est un sadique de première et qui ne cherche pas à s’en dissimuler. En gros, même le personnage le plus pourri sera acceptable à mes yeux du moment qu’il ne cherche pas à nier le fait qu’il le soit, ce qui n’est pas le cas de Bernard qui est introduit dans l’histoire avec une image trompeuse de lui-même. Je veux bien connaître ton interprétation sur la fin, mais du coup, vu qu’il s’agit d’une interprétation, comme tu dis, je trouve ça un peu présomptueux le fait que tu juges mon avis biaisé vis-à -vis de celle que j’ai, parce que ça sous-entend plus ou moins (pardon si ce n’est pas ce que tu as voulu dire) que la tienne serait meilleure.[/spoil] |
zucchina
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 15/4/2019 à 22:00 |
[spoil=Mais quand va-t-on en finir ?] D'accord nous nous rejoignons donc finalement. Pour ce qui est de ton dernier paragraphe, ce n'est pas que je porte un jugement de valeur mais mon interprétation correspondrait davantage selon moi à l'esprit dans lequel l'auteur a voulu nous immerger. Cela peut paraitre prétentieux effectivement mais ni toi ni moi ne sommes à l'abri d'erreurs et je te prierai d'examiner aussi critiquement mon interprétation que je l'ai fait avec toi. :) Donc je reprends tes propos afin de ne pas faire les allers-retours entre deux : "Le Sauvage, c'est pareil : il refuse le bonheur artificiel de la société, mais en s'auto-flagellant, il s'impose une douleur elle-même artificielle." Déjà , en quoi cette douleur est-elle artificielle ? Il fait pénitence du mal qu'il pense avoir commis, si je suis ton raisonnement de départ. En outre refuser le bonheur artificiel est-il contradictoire avec l'acceptation d'une douleur artificielle ? En ce qui me concerne, j'ai plutôt l'impression (je n'affirme rien donc) que le sauvage se sent désabusé par la société qui l'entoure. Je ne sais pas s'il s'agit vraiment du bonheur en lui-même qu'il refuse mais je miserai plutôt sur le conditionnement que subissent ses congénères. Il est rapidement outré par leurs habitudes et leur mode de vie. Les circonstances de la mort de sa mère ont été, selon moi, le déclencheur du rejet de cette société conditionnée. Il a essayé de s'isoler mais étant devenu une bête de foire malgré lui, il a dû en finir car il n'y avait pas d'autre moyen d'échapper à ce conditionnement. Donc même en la fuyant il en fût une victime. [/spoil] |
Cyrlight
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 15/4/2019 à 23:15 |
Jamais, j’en ai peur ^^’ [spoil]Eh bien, à partir du moment où il se l’inflige, la douleur est artificielle. Ce n’est pas comme quand tu tombes et que tu te blesses au genou, ce qui serait une douleur naturelle. Partant du principe qu’il se blesse, il s’inflige volontairement une douleur, ce qui est différent de la subir. Graduellement, je dirais que je comprends tout ce qu’il reproche à la société, qu’il repousse Lenina parce qu’elle a été conditionné à prendre les hommes et à se donner, qu’il refuse le soma... Mais là , on est un cran au-dessus, puisqu’en plus de ça, il se fait volontairement du mal. Je n’ai plus le livre tout frais en tête, mais je crois que c’est pour pleurer sa mère et chasser les pensées impures ayant trait à Lenina. Il pourrait se contenter d’être lui-même (s’il ne ressent pas de tristesse pour sa mère, pourquoi s’en infliger ? Et s’il fantasme sur Lenina, pourquoi se punir pour cela alors qu’il s’est déjà abstenu de passer à l’acte ?) Du reste, je n’ai pas dit que c’était contradictoire, mais qu’on était dans l’excès inverse, c’est-à -dire que j’y vois plutôt le pendant de la société qu’il rejette. J’aime bien parler par images pour illustrer mes propos, donc je fais essayer de les expliquer comme ça : en gros, c’est comme reprocher aux gens de rouler à 150 km/h sur une route limitée à 90 (ou plutôt 80) et de son côté, se mettre à rouler à 20 à l’heure. Il exècre le conditionnement, mais se conditionne un peu à sa manière, en associant la douleur du fouet au désir qu’il éprouve pour Lenina. J’ai d’ailleurs trouvé que ça faisait écho au début du livre, quand on envoie des décharges électriques aux enfants pour qu’ils détestent les fleurs et je ne sais plus quoi d’autre, donc je dirais que mon avis s’appuie vraiment sur cette idée de « miroir » ou de parallèle dans l’œuvre, un procédé qui m’est du reste assez familier, puisque je l’ai moi-même utilisé à plusieurs reprises en tant qu’auteur. (Bon, on pourrait me reprocher que ça me soit justement trop familier, ce qui m’inciterait à le voir partout, même quand ce n’est pas l’intention initiale). Enfin, je dirais que ton interprétation n’est finalement pas en totale inéquation avec la mienne. Pour preuve, je suis d’accord avec ce que tu avances concernant le fait que le Sauvage ait été une victime. J’approuve totalement sa volonté d’isolement, ayant également une propension à me tenir à l’écart de la société, mais c’est la flagellation que je trouve vraiment de trop. Son besoin de solitude est à mes yeux le juste milieu que j’évoque dans ma critique (ou le 90 km/h susmentionné), alors que le châtiment me semble être une réaction beaucoup plus extrême.[/spoil] |
bouh00
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 15/4/2019 à 23:43 |
Et sinon, t'as ton permis de conduire ? |
Cyrlight
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 16/4/2019 à 00:09 |
Tu sais, Bouh, si tu as un problème avec moi, dis-le directement, ça ira plus vite, parce que je n’ai pas envie que ça parte encore débats interminables, et surtout, j’ai quand même la vague impression que tu me tombes sur le coin de la figure chaque fois que je dis quelque chose. J’ai utilisé cette image parce que c’est la première qui m’est venue à l’esprit pour illustrer deux extrêmes. À la base, c’est censée être une lecture commune, pas une prise de tête. Maintenant, si ça doit en devenir une, je me garderai bien de recommencer à l’avenir. |
zucchina
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 16/4/2019 à 12:56 |
[spoil=Le meilleur des mondes, une fin prochaine ?] Je n'ai pas spécialement la même définition d'artificielle même si je vois où tu veux en venir, en particulier lorsque tu expliques la différence entre subir et se l'infliger. Mais pour moi ce n'est pas artificiel, car la douleur est bien réelle. La cause de la douleur est différente mais la conséquence reste la même : il y a une douleur. "Il pourrait se contenter d'être lui-même" : en fait je pense que ça s'explique surtout parce qu'il est dans le rejet de la société et en a peur. Quelque part, il se rappelle qu'il est bien vivant et est un être humain en s'infligeant cette douleur. C'est intéressant ton idée sur son propre conditionnement et en fait, je pense même qu'il s'en est rendu compte, en plus de voir qu'il était un spectacle pour les autres, il a dû mettre fin à ses jours pour mettre un terme à son propre conditionnement. Cependant, je maintiens toujours l'idée qu'il ne sert à rien de voir des incohérences psychologiques chez les personnages car ce sont des êtres humains (en particulier ceux qui résistent au conditionnement). C'est vrai, on ne peut pas reprocher l'incohérence de Lénina puisqu'elle est fidèle à elle-même du début à la fin... à cause du conditionnement. Au final, il me semble totalement inutile de remettre en question les paradoxes des personnalités présentées parce qu'elles sont juste au service du livre et de l'histoire (et dans une moindre mesure, de l'auteur). Pour ce qui est du châtiment que tu trouves extrême... Que dire si ce n'est que c'est toute l'histoire qui est extrême ?[/spoil] |
bouh00
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 16/4/2019 à 14:10 |
Je pensais que ça te ferait sourire, nonobstant la piètre qualité de ton image. Bon, visiblement, c'est raté. Et puis je sais toujours pas si t'as ton permis ! Quant à te tomber sur le coin de la figure, si l'on considère la régularité de nos fréquentations respectives de ce forum, il n'est pas surprenant que j'intervienne souvent lorsque tu prends la parole - imagine un peu si tu étais aussi active que Matteo ! -, ce qui m'a certes plusieurs fois amené à m'opposer à très toi mais aussi à prendre ta défense lorsque certaines personnes se montrent trop virulentes à ton égard. Et c'est bel et bien une lecture commune (mais pas simultanée, c'était pas aussi ça le but initialement ?). La prise de tête ne vient pas du livre mais du débat foireux qui s'en suit ! [spoil=Le Meilleur des Mondes]Ceci étant, ne penses-tu pas qu'il s'agisse de formes fondamentalement différentes d'artificialité entre la douleur physique bien réelle que choisit de s'infliger John et l'illusion d'une sensation - j'insiste sur l'illusion d'une sensation - de bonheur provoquée par un abus forcé de drogues et un conditionnement mental répété depuis la naissance ? C'est le même adjectif, mais ça ne renvoie pas au même sens :$ Un des cas est physique et réel, l'autre non ; il me semble dangereux de les assimiler sans plus de précaution, tant dans un souci de fond évident que dans un souci de clarté (avoir commencé par ce "bonheur artificiel" pousse surtout à ce que 4 pavés plus loin vous soyez encore à débattre si la douleur de John l'est aussi). Toujours à propos de cette comparaison et de code de la route, sans tenir compte de ce précèdent débat sur l'emploi de l'adjectif "artificiel" ou le dénigrer, je ne crois pas que l'objectif d'Aldous Huxley était tant de mettre en lumière l'incohérence que tu reproches à John. Ainsi, puisque tu as, toi aussi, repéré le parallèle entre les conditionnements par le douleur de John et des enfants londoniens dans le livre, parallèle qui à mon sens peut et doit être étendu à tous ceux subis par les membres de la société imaginaire décrite par Huxley, j'aurais si tu veux bien une question à te poser : qu'est-ce que ce fameux parallèle te fait dire ou penser, quelles réflexions cela t'a-t-il amenées ? Il me semble que l'on touche là à un des points clés de l'œuvre. N'y a-t-il pas une différence essentielle entre un conditionnement choisi et un autre subi ?[/spoil] P.S. : Il y a encore du monde dans votre club de lecture qui prévoit de lire le livre ? Parce que, sinon, l'usage des balises spoil pour une œuvre si majeure datant 1931 est facultatif, d'autant que l'important n'est pas vraiment de savoir si le héros meurt à la fin :$ |
Cyrlight
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 16/4/2019 à 15:02 |
Réponse à Bouh sur [i]Le meilleur des mondes[/i] (et aussi fin pour Zucchina, parce que je ne vois pas ce que j’aurai d’autre à ajouter après ça ^^’) [spoil]« Il me semble que l'on touche là à un des points clés de l'œuvre. N'y a-t-il pas une différence essentielle entre un conditionnement choisi et un autre subi ? » Je pensais justement après coup au fait que c’était précisément le point qu’on pourrait reprocher à mon argumentation, mais dans le fond, cette question ne fait qu’écho à ce que j’ai dit au début et qui se résume par ton autre question : « qu'est-ce que ce fameux parallèle te fait dire ou penser, quelles réflexions cela t'a-t-il amenées ? » Voilà ma réflexion : c’est que la seule personne qui s’oppose ostensiblement à ce bonheur artificiel finisse par se flageller, même si c’est certes de son plein gré. Zucchina a évoqué le manichéisme, et sur le moment, j’ai dit que ce n’était pas ce que je souhaitais, mais peut-être est-ce dans le fond cette vision que j’ai dû livre. C’est-à -dire qu’il n’y a quasiment que deux poids deux mesures entre le bonheur et la souffrance. Pas de juste milieu. Maintenant, je vous concède volontiers que le Sauvage vaut tout de même moralement plus à mes yeux que la société mise en scène dans le livre, mais voilà , c’est vraiment cette idée de flagellation qui me dérange, parce que je vois cette douleur que John s’inflige comme le contrepoids du bonheur. Or, je ne pense pas qu’il s’agisse d’une solution. La mort en était une, puisqu’il a lui-même compris que ce serait son unique moyen d’être en paix, mais la violence, ça n’apporte rien. Après, c’est sa volonté, sa liberté, oui, mais je trouve que cet acte va trop loin, d’autant que ce n’est pas comme s’il était coupable de quoi que ce soit, puisque le véritable problème, c’est justement cette société qu’il a décidé de fuir.[/spoil] |
Dark Matteo
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 16/4/2019 à 21:33 |
Je suis actif, moi ? C'est vraiment que le forum est mort alors. |
libégon15
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 16/4/2019 à 21:48 |
Vu que c'est une lecture commune (comme [i]Valérian et Laureline[/i], mais j'y reviendrai [i]Vendredi [edit][/i]) puis-je m'associer à vous pour rajouter quelques éléments qui vont dans votre sens? [spoil=[i]Le Meilleur des Mondes[/i], ouah! Vous êtes aller loin, c'est cool!] Je ne vais pas revenir sur les éléments qui ont été énoncés (je sens bien que ça commence à être exaspérant pour tout le monde), alors je vais en ajouter un dont personne n'a parlé: la préface. Oui, cette foutue (mais bien argumentée) préface qui m'a divulgâcher le livre. L'auteur y critique son œuvre et notamment la fin avec le sauvage qui choisit de rester dans cette tour à se flageller. Lui-même dit, qu'avec le recul, il aurait dû donner une troisième voie au sauvage (il me semble que c'est de retourner chez lui dans la réserve mais ça commence à remonter). Peut-être justement parce que la fin lui apparaît également un peu trop manichéenne (?). Ensuite, la fin, voici comment je l'avais interprétée: Le sauvage préfère une douleur/sensation négative qu'il comprend et/ou qu'il contrôle à une douleur/sensation négative qu'il ne comprend pas. Comme nous en soit: La présentation de cette société, son recours au soma, l'idéalisation de la "pneumaticité" (je n'ai pas trouvé mieux pour désigner la chose, navré) le tout dans une société "heureuse et épanouie" nous met dans un état de malaise qu'on est bien en peine d'expliquer objectivement. Le Sauvage, en se flagellant, donne plusieurs visions de la douleur que nous comprenons: douleur physique due aux coups, douleur due à l'amour (que Lenina ne comprend pas par d'ailleurs), douleur due à l'incompréhension, etc. On a ainsi une opposition entre nos deux sociétés: La Société du Meilleur des mondes: Que l'on trouve horrible sans savoir pourquoi et où tout le monde est heureux sans savoir pourquoi. Notre société actuelle: Où l'on souffre mais on sait pourquoi et où il nous arrive d'être heureux et on sait pourquoi. Mais ce n'est que mon interprétation. En outre, tout ce que vous avez dit: « Il me semble que l'on touche là à un des points clés de l'œuvre. N'y a-t-il pas une différence essentielle entre un conditionnement choisi et un autre subi ?; la fin qui fait écho au début du livre -ce n'en sont que deux parmi d'autres- me laisse penser qu'il y a plusieurs interprétations possibles et surtout plusieurs interprétations valides. Dans la préface, l'auteur dit, me semble-t-il, que son but est avant tout de nous faire réfléchir, qu'on ne tombe pas dans une société telle qu'il l'a dépeinte dans on œuvre (au moment où il a écrit cette préface il dit, non sans appréhension, avoir l'impression que ce monde semble bien plus proche qu'il ne l'a jamais été). Pour nous faire réfléchir, je pense que c'est mission accomplie. [/spoil] Bref, à [i]Vendredi [edit][/i] pour [i]Valérian et Laureline[/i] et pour [i]Un Arc-en-ciel dans la nuit[/i]. Matteo > Un pied dans la tombe, ça compte? |
zucchina
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 17/4/2019 à 02:17 |
Nan mais les balises spoils c'est bien, ça permet de mettre dans une case ce que les gens n'ont pas forcément envie de lire et de différencuer avec des messages comme celui que je suis en train de faire par exemple. Dites, on s'était donné un nouvel objectif de lecture ? Il ne me semble pas. Par contre au niveau de la date butoir je donne large et je vise fin de l'été. (Ce qui ne fait que 4 mois et demi mais tout de même) Des propositions ? |
Cyrlight
![]() [ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 17/4/2019 à 10:36 |
J'ai plus d'une centaine de livres dans ma pile à lire, mes étagères croulent littéralement sous leur poids, alors si tu as besoin d'idées, pas de problème ^^' Le souci, c'est que je ne vois rien de court/d'adapté comparé à ce qui a déjà été suggéré. |